Déprime fin de bébés

Tout le monde a entendu parler du baby blues, de la dépression postpartum et même de dépression prénatale.

Les magazines, les psychologues et même les copines vous en parlent bien avant que çà vous arrive et lorsque vous vous retrouvez à foudre en larme, votre bébé dans les bras devant votre tasse de café, vous pouvez mettre un nom sur ce qui vous arrive.

Mais pourquoi personne ne parle de la déprime fin de bébés ? Comment pourrait-on l’appeler ? End-Babies blues ? Suis-je la seule à être passée par là ?

Se rendre compte un jour que çà y est les bébés pour nous c’est fini ! Nous voulions deux enfants et çà y est, nous avons eu le petit troisième mais il n’y aura pas de quatrième. Même si nous nous étions préparé, même si nous en avions discuté en couple … on a finalement un peu de mal à le digérer.

Exit les petits bébés, les nourrissons blottis dans ses bras, notre ventre n’accueillera plus de vie. On a beau se répéter que l’on a plus besoin de prévoir des remorques de couches, biberons et autre matériel de puériculture, que l’on a plus à se lever en pleine nuit … rien que d’y penser çà fait une petite boule au ventre.

Lorsque l’on a eu des jumeaux ou des triplés, la phase maman-de-nourrisson est passée d’autant plus vite, parfois trop vite pour que l’on se prépare à ce qu’elle finisse.

On a « sauté » pour ne pas dire « loupé » une grossesse, on a profité de pleins de gazouillis et de pleurs … en même temps.

On a l’impression que l’on ne sortira plus du tunnel des couches, des biberons, l’on accumule fatigue et stress et puis d’un coup la pression redescend ils sont plus autonome et l’on peut avoir la sensation de leur être moins utile.

Nous avons voulu quelque chose plus que tout, nous avons eu la chance de réaliser ce rêve …il est désormais temps de passer à autre chose.

Il nous reste à tourner la page et pour remplir ce vide trouver d’autres projets …

 

Voici quelques idées :

– le sport (reprendre des bonnes habitudes perdues)

– la féminité (si on avait mis un peu nos envies de shopping en sourdine, séance relooking au programme)

– les voyages (l’on peut partir plus facilement avec des enfants plus grands)

– les projets professionnels, commencer ou intensifier une activité

Et vous avez vous rencontré cette sensation ?

10 Comments
  1. Mon histoire fait écho à celle de E.
    J’ai aussi une petite fille de 4 ans et des garçons de deux ans.
    On voulait 2 voire 3 enfants. J’ai eu l’impression d’être privée de ce choix.
    Moi aussi, j’avais besoin de ne pas fermer la porte et me dire qu’éventuellement il y aurait peut-être un petit 4eme. Je ne supportais pas d’entendre les gens qui me disaient qu’avec 3 j’en avais assez.
    Moi aussi, j’avais peur que ma libido en prenne un coup si je ne pouvais plus avoir d’enfant.
    Plus le temps passait, plus mon mari n’arrêtait pas de me qu’il en avait assez avec 3. Moi, je suis heureuse de voir la complicité qu’il existe entre mes trois enfants et je me dis qu’un 4eme viendrait peut-être rompre cet équilibre. J’ai commencé à faire le deuil d’une 3eme grossesse. Ca va plutôt bien, mise à part ma libido qui a effectivement pris un coup depuis que je me suis faite à l’idée que je ne serai plus jamais enceinte…

  2. Quelle belle histoire Marie ! Félicitations pour cette belle famille !!! Incroyable ce qui vous est arrivé ! Profitez bien !!

  3. Nous nous sommes battus 7 ans pour avoir nôtée 1 er enfant et miracle ils sont arrives à 2. Génial vous me direz mais tellement frustrant une grossesse à haut risque qui se termine à 7 mois. Bref, j’ai on a toujours su qu’il y aurait une autre grossesse. Elle est arrivée au bout de 3 ans dont 1,5 ans de traitement. Bébé Lucas est monté au ciel. Et nous n’avons pas voulu rester sur ce deuil. Nos loulous nous demandaient un bébé soeur. Et miracle 1 er traitement et chouette ça marche au bout de 6 semaines 1 ere écho et miracle il y a 2 bébés !!! Et nous voilà partie pour une nouvelle grosse gémellaire. Nous sommes 6 depuis janvier 2015. Je sais que nous nous arrêterons là. C’est terminé les bébés, les nourrissons on les verra chez les autres. Je savoure ma chance et mon bonheur.

  4. j’ai enfin réaliser que je n’était pas seul à ressentir cette tristesse. Mes enfants ont maintenant 14 et 12 ans et de les voir grandir me remplie de bonheur mais aussi de tristesse. Je crois que je ne ferai jamais mon deuil du tout début de mon rôle de maman. De savoir que ces petits êtres sont dépendant de nous et que nous sommes important pour eux, c’est très gratifiant. Cette période de la vie passe si vite. Merci, je ne suis pas seule à ressentir cela.

  5. C’est une des premieres reflexions/frustrations que j’ai eu en apprenant tout juste que j’etais enceinte de jumeaux. Que je n’aurai pas de 3ieme grossesse, que c’etait la deuxieme et derniere, plus de bébés apres ceux-la, derniers coups de pieds dans mon ventre, dernier accouchement…. mes jumeaux ont 16 mois et je commence a peine a en faire le deuil, je traine a reprendre mon travail car je veux profiter d’eux petits, je les allaite encore pour ne pas les faire « vieillir » trop vite… au fond de moi je ne renonce a rien, meme si nous savons mon mari et moi que nous n’en voulons pas 4….. Fichtre que la raison a du mal a se faire entendre par l’émotion….!

  6. Je ne connais pas cette sensation car nous ferons encore un enfant mais j’angoisse à l’idée qu’un jour je serais enceinte pour la dernière fois… Snif
    Cette sensation de grossesse, petite enfance gâchée à cause de la difficulté et de la répétition gémellaire je le ressens bien..

  7. Idem,
    Maman d’une petite fille et de jumeaux de 10 mois, j’ai du mal à imaginer que je n’aurais plus d’enfant. Ca me fait mal au coeur de voir des femmes enceintes et des nouveaux nés :'(
    Je sais que quatre enfants, ça fait beaucoup, mais c’est dur d’y renoncer. Comme L; j’ai décidé de ne pas ne pas fermer la porte, même si au début on c’était dit qu’on en aurait deux éventuellement trois… Mais en fait on pas pu faire ce choix.
    En plus, je pense que ma sexualité en prendrait aussi un coup si je me disais que je ne pourrais plus concevoir.
    Alors pour le moment le 4e n’est pas au programme et ne le sera peut-être jamais mais je ne veux pas y penser. Et ce qui m’énerve par dessus tout c’est que les gens me demande si je m’arrête là et qu’ils lèvent les yeux au ciel quand je dis que je sais pas (c’est bien connu, avec trois tu en as assez…)

  8. J’ai vécu ce sentiment depuis quelques mois, j’ai observé mes amies ou voisines avec leurs bébés, heureuse finalement d’avoir moins de sacs à transporter, plus de couches ni biberons, un meilleur sommeil et de grands jumeaux de 6 ans autonomes… je m’étais faite à l’idée que je n’aurais pas d’autres enfants, pas de grossesse « single », plus de petits pieds à baigner, de traces de doigts sales partout…et puis numéro trois vient de s’installer à l’improviste dans la « maison des bébés »…comme ça, sans prévenir ! Et me voilà perplexe, avoir fait l’effort mental de me séparer de cette idée, de ce fantasme, de ce désir (arguments financiers, géographiques, matériels, physiologiques…j’avais fait une liste !) puis finalement pouvoir me laisser aller et sourire en vivant une autre grossesse. Je réalise la chance que j’ai, et cette fois je vais mieux en profiter je pense 🙂

  9. Que ça fait du bien de lire ça, j’avais l’impression d’être une extra terrestre de ressentir cela.
    Avant meme que mes jujus ne soient nés je savais que se seraient les 1er et derniers…après 5ans d’opérations et de Pma, un bonheur intense et inespéré mais aussi beaucoup de frustration quand on sait que pr nous se sera une seule grossesse (avec ttes les incertitudes et complications que la grossèsse gémélaire comporte) les seuls instants uniques des 1ere fois de nos bb… surtout qu’avec des jumeaux ces instants défilent si vite…
    j’envie l’insouciance d’autres mamans qui ont eu tout le temps au fur et a mesure des années et des grossèsses de vivre ces instants pleinement.
    Une partie de moi sera toujours triste… et vous comment avez vous fait pour surmonter ça?

  10. J’aurais pu écrire le même article (d’ailleurs c’est un peu ce que j’ai fait en m’interrogeant sur le petit troiz). Ma Poupette a 18 mois et j’ai du mal à me dire que « tout ça » ne recommencera pas. Plus de grossesse, plus d’accouchement (moment que j’adore), plus de nouveau né, etc… Alors pour le moment on a choisi de ne pas choisir. Et même s’il y a peu de chance, je me dit qu’un jour peut-être… Je n’ai pas le courage de fermer la porte.

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