Toutes les mamans ou papas de jumeaux ne passent pas par le Burn-out et heureusement ! La majorité des mamans gèrent cette période très bien cela n’empêche pas de parler du burn-out. Et même pour celle qui ne traverse pas un burn out c’est encore tabou d’oser avouer qu’on ne s’en sort pas ! Et pourtant il n’y a pas de honte, élever deux bébés en même temps c’est fatiguant, parfois perturbant émotionnellement. Il faut savoir appeler à l’aide quand il est encore temps.
Le Burn-out maternel c’est quoi ?
Aussi appelé épuisement parental, le burn-out maternel se traduit par la perte de repères de certains parents qui peut tourner au désarroi. accentuée par l’isolement social ou familial, la pression du quotidien, un divorce …
En anglais courant, to burn-out signifie : s’épuiser, s’user.
Un reportage qui donne quelques solutions :
Quand l’épuisement guette, lorsqu’un sentiment de rejet des enfants s’installe, que les mots ou les gestes violents semblent la seule issue, vers qui se tourner ? Voici quelques réponses dans l’émission Envoyé spécial diffusé le 04/09/2014.
On y découvre notamment une maman de jumeaux qui dit ce que certains n’osent pas peut-être pas dire. Des propos durs mais que nous avons peut-être tous au moins une fois ressenti. Cette maman a trouvé quelques solutions intéressantes …
Un livre précieux
En mars 2011 du livre à succès de Stéphanie Allenou, Mère épuisée avait contribué à ce que l’on parle et que l’on reconnaisse enfin ce phénomène.
Stéphanie Allenou, maman de trois enfants rapprochés (dont deux jumeaux), nous raconte son expérience personnelle et nous confie, avec beaucoup de pudeur et d’honnêteté, « son » burn-out.
Voici avec ses mots le moment précis où elle a mis un mot sur le mal qui la rongeait :
« Je commence à passer des heures sur Internet. Je tape sur des moteurs de recherche « jumeaux et maltraitance », « mère, dépression et jumeaux », « couple et jumeaux »… Un jour, je tombe sur des chiffres, de vraies études, des articles riches et détaillés. C’est un choc. Je pleure. Je pleure enfin. Je pleure, seule dans mon salon, devant mon ordinateur qui me dit que ce que je vis est reconnu par d’autres, des professionnels qui se sont penchés sur ces questions. »
Certains articles sur Jumeaux&co peuvent vous aider :
Je vous invite à lire les conseils de notre intervenante pyschologue Clothilde Robin Avezou sur le thème devenir parents de jumeaux quels impacts psychologiques.
L’interview d’Isabelle Fillozat psychothérapeute, auteure et spécialiste de la parentalité positive : idées d’Isabelle Fillozat pour les parents de jumeaux
Quelques autres petites idées :
Si vous n’arrivez pas à obtenir d’aide autour de vous (amis, famille) renseignez-vous pour savoir à quelles aides à domicile pour les jumeaux vous avez droit. Vous pouvez aussi demander de l’aide auprès de la PMI, trouver des groupes de parôles.
Les associations jumeaux et plus vous proposeront un soutien psychologique et vous aiderons à rencontrer d’autres parents de jumeaux.
Déculpabilisez nous savons tous ici comme le métier de parents de jumeaux est difficile, vous avez le droit de craquer. Sachez que cela ne va pas durer il y a de la lumière au bout du tunnel et toujours quelqu’un pour vous tendre la main.
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Maman de jumeaux d’un an, je ne m’en sors pas. Je suis fatiguée en permanence et je ne sais pas comment faire face à ça.
Mes petits ne sont pas synchro et c est très dur de trouver le temps de me reposer un peu.
J’ai pris un congé parental et je suis coupée de tout le monde. J’avais une vie tres active, un boulot, des loisirs, une vie de couple, une vie sexuelle, je prenais soin de moi, faisais du sport… Depuis mon accouchement, j’ai à peine le temps de prendre une douche et avaler un café le matin. J’ai énormément grossi sûrement du au fait que je n’ai le temps de manger que des plats industriels.
Nous habitons en banlieue et tous mes amis vers Paris. Personne ne veut « s’aventurer » ici. C’est très dur à vivre. Je me sens terriblement seule, malgré la présence de mon mari qui prend le relai le soir.
Je crois que je suis en train de faire une dépression. Je ne supporte plus les pleurs incessants de mes enfants, de les entendre chouiner pour rien. J’en viens à ressentir énormément de colère suivie de beaucoup de culpabilité. Une maman ne devrait pas ressentir ce genre de choses.
Hier soir, au bout de la enième crise de pleurs pour ma fille, j’ai craqué : j’ai pleuré, pleuré….
Que faire ? Je ne reprends pas le travail avant un an et je ne sais pas comment je vais tenir jusque là…