Témoignage d’une maman sur l’allaitement jumeaux.

C’est une jeune et heureuse maman allaitante de deux petits crunchips nés le 27 juin 2016 qui nous a transmis ce magnifique récit détaillé sur son allaitement jumeaux !

Illustration par PapaCube

Et oui, j’ai bien écrit “allaitante de deux petits”… car c’est effectivement possible de nourrir exclusivement ses jumeaux au sein ! Voici donc l’objet de cet article pour lequel il m’a fallu plusieurs semaines de réflexion avant de tapoter une première ébauche sur mon clavier. En effet j’ai mis un certain temps à coucher sur une page Word mon expérience de l’allaitement, non pas parce que je n’ai rien à raconter (bien au contraire j’ai des tonnes d’anecdotes !) mais parce que je me disais que cela n’intéresserait certainement que peu de monde puisqu’à l’heure actuelle le biberon de lait artificiel est devenue LA norme officielle de la vie de parents (n’avez-vous jamais remarqué que l’icône représentant les nourrissons est généralement un biberon ? Pourquoi pas une couche ou un hochet ?). Attention je tiens à préciser que je n’ai rien contre les mamans qui choisissent de donner le biberon de lait artificiel soit par désir personnel soit par impossibilité de donner le sein. Je pense d’ailleurs qu’il vaut mieux donner un biberon avec amour que donner le sein à contre cœur ! L’allaitement doit être un désir personnel, un projet cher à notre petit cœur de future maman mais le plus important reste le bien être de notre ou de nos tous petits même si cela passe par l’administration de lait artificiel. J’espère donc sincèrement que mes propos ne seront pas mal interprétés car j’ai bien souvent, même trop fréquemment, constaté que l’allaitement peut être reconnu comme un tabou où chacun y va de son petit commentaire sans savoir comment celui-ci fonctionne réellement. C’est donc pour cette raison précise que l’idée d’écrire un tel article est née avec pour initiateur mon cher et tendre.

Histoire de planter le décor…

Après plusieurs années de relation et de vie commune, nous avions décidé chéri et moi de nous lancer dans la merveilleuse aventure de la parentalité. C’est avec beaucoup de naturel que mon conjoint me disait de temps à autre « Tiens, ça serait cool que tu allaites quand on aura un bébé », et c’est avec beaucoup de délicatesse et d’ironie que je répondais systématiquement « Aucune envie d’avoir mal à la poitrine et en plus si tu crois que tu vas échapper à te lever la nuit c’est niet ! ». Pour moi l’allaitement présentait trop de contraintes : se lever la nuit sans pouvoir être remplacée par sa moitié, avoir des crevasses et toujours bébé « accroché » à soi. A ce moment-là dans ma tête c’était évident que nous allions choisir le biberon (enfin moi en l’occurrence).

Quelques mois ont passé et pour des raisons que je préfère garder confidentielles, nous avons eu recours à une fécondation in vitro pour devenir parents. Je ne vais pas me plaindre : une petite semaine de stimulation et la procédure a fonctionné du premier coup ! Bien évidemment il n’était pas prévu d’avoir des jumeaux…

Le choix de l’allaitement

Le sujet a été abordé à l’occasion des cours de préparation à l’accouchement avec la sage-femme. A l’époque j’étais toujours réfractaire sur le sujet et il m’avait été impossible de lui exposer les raisons précises de mon refus catégorique. De plus j’étais enceinte de jumeaux ! De JUMEAUX !!! Pour moi la question de se posait même plus. Et puis, vous imaginez bien que je n’allais tout de même pas lui dire ce que je vous ai écrit un peu plus haut : je savais que ce n’était pas une raison valable et puis j’avais peur de passer pour une égoïste. La sage-femme m’a alors fait comprendre qu’avoir des jumeaux ne pouvait constituer la seule et unique raison de mon refus (la quasi-totalité des mamans de jumeaux qu’elle avait accompagnée avaient allaité leurs enfants). Elle m’a donc assuré qu’elle respectait mon choix mais souhaitait néanmoins que je puisse mettre des mots sur la raison exacte qui me poussait à refuser strictement l’allaitement.

Pourquoi ai-je donc changé d’avis alors ? En cherchant au plus profond de moi, je me suis rendue compte au final que j’avais peur du regard des autres si je décidais d’allaiter. Rien qu’en évoquant le sujet à mes proches j’avais comme seules réponses les « ohhh mais pourquoi tu t’embêterais à allaiter ? », les « ça va te fatiguer… » ou encore les « avec des jumeaux tu n’y arriveras pas, tu n’auras pas assez de lait c’est évident ». Et surtout, une remarque dans mon plus proche entourage, sensé m’épauler et me rassurer, m’avait particulièrement touchée (voire même blessée) : « Tu es quelqu’un de trop stressée, tu n’arriveras pas à produire de lait ! ». C’est à ce moment précis que j’ai changé d’avis. Au-delà du fait que l’allaitement était pour moi un moyen de fournir la meilleure alimentation à mes enfants, de cultiver une certaine complicité avec eux et entre eux (tétées simultanées pour plus de fun), c’était également une façon de prouver à tous ceux qui ne croyaient pas en moi que c’était possible et que j’en étais capable ! Et puis, ne nous mentons pas, allaiter est également un moyen de faire des économies1 directes (pas besoin d’acheter de lait en poudre) et indirectes (moins de consultations chez le médecin car les bébés nourris au lait maternel souffrent moins de rhumes, gastro, diarrhées, etc. Cela permet également de protéger la maman du cancer du sein, des ovaires ou de l’utérus et de l’ostéoporose).

A 5,5 mois de grossesse, j’ai dû m’arrêter de travailler. Hospitalisation et alitement oblige, j’en ai profité pour lire bon nombre d’articles et d’expériences sur l’allaitement maternel.

Un accouchement simple, rapide et calme

Mes deux trésors sont nés le 27 juin 2016 à 11h14 et 11h30 alors que le terme prévu était le 3 septembre 2016. Un accouchement merveilleux par voie basse qui s’est déroulé dans la joie et la bonne humeur grâce au soutien de l’encadrement médical qui m’avait rassuré sur leurs constantes malgré leur grande prématurité. Avec chéri, nous étions nombreux dans la salle de travail :deux équipes médicales, soit une pour chaque bébé ! Sans compter les internes qui venaient me demander s’ils pouvaient rester assister à mon accouchement car il n’avaient jamais observé d’accouchement gémellaire par voies naturelles. Nous aurions pu nous croire dans Grey’s anatomy ! Même le gynécologue était à l’image du Docteur Mamours. Seul point négatif : le démarrage de mon allaitement ne s’est pas mis en route comme je l’espérais… j’ai dû le commencer avec un tire-lait. Cela ne m’a pas surprise, car je savais très bien depuis le début de mon hospitalisation que mes petits trésors partiraient illico presto en couveuse pour les soins médicaux. J’ai tout de même eu le bonheur de serrer contre moi mon premier bébé venu au monde quelques instants avant son départ. Quant à mon second bébé, il a été pris en charge immédiatement sans que je puisse le toucher.

Une aventure exceptionnelle parfois semée d’embuches…

Avec le recul, je me dis que j’ai dû passer pour une folle au sein du service maternité ! Je m’explique : à peine l’accouchement terminé je demandais déjà aux sages-femmes comment faire pour mettre en route l’allaitement sans mes petits. La réponse était toujours la même : « reposez-vous pour le moment ». Je n’avais pas dit mon dernier mot pour autant ! Je savais que pour réussir correctement, l’allaitement devait démarrer dans les heures qui suivaient la mise au monde et j’avais tellement peur de rater le coche2 ! J’ai donc renouvelé ma demande dès mon arrivée en chambre. Toujours la même réponse. Au final, j’ai dû les « harceler » à plusieurs reprises pour enfin avoir des conseils : « nous ne pouvons pas vous fournir de tire-lait pour le moment, il va falloir stimuler votre lactation avec vos doigts3 pendant 5 minutes toutes les 3 heures ». J’ai donc effectué cette stimulation de 5 minutes toutes les heures (quand je vous dis que je suis folle…). Les sages femmes me disputaient du rythme que je m’imposais. J’ai appris bien plus tard que si j’avais respecté à la lettre leurs conseils, mon allaitement n’aurait pas fonctionné : gérer l’allaitement comme on planifie l’heure du biberon diminue fortement la lactation pour au final la faire disparaître.

Le 1er juillet 2016 je sortais de l’hôpital, seule. Mes enfants devaient continuer de grandir sans moi, nourris par des sondes gastriques et reliés à des fils dans leur couveuse. Leur séjour total a duré 6 longues semaines. Je m’y rendais tous les jours avec l’espoir d’apprendre qu’ils avaient franchis une nouvelle étape par rapport à la veille. J’attendais tous les jours que l’on me propose une mise au sein.

La première est intervenue le 9 juillet 2016. L’ensemble des sages femmes me répétaient qu’à ce terme ils ne pouvaient pas téter, que j’allais les fatiguer, que l’allaitement ne les aiderait pas. What ?! Durant cette période, la spécialiste de l’allaitement de l’hôpital venait me voir très régulièrement car elle sentait que malgré ma détermination je me posais beaucoup de questions et que j’étais influencée par les avis négatifs que j’entendais. Ce jour-là, contre toute attente, elle s’est opposée aux sages femmes présentes qui me refusaient la mise au sein et a déposé un de mes fils sur ma poitrine. Ce moment magique où ce tout petit être cherche le sein et effectue les premières succions… J’étais un peu gauche, un peu figée, pas très sûre de moi mais il fallait se lancer !

Nous avons connu le service de réanimation, des soins intensifs et de néonatalogie. Le début de notre parentalité était rythmé par nos visites quotidiennes. Chaque matin je ramenais le lait que j’avais tiré chez moi et chaque jour j’entendais “vous ramenez beaucoup trop vous ne tiendrez pas !”. Chaque jour je répondais “peu importe, je ferais le maximum pour mes jumeaux”.

Le 2 août 2016 j’ai réintégré l’hôpital pour m’occuper de mes enfants 24h/24 jusqu’à leur sortie le 6 août 2016. Ce séjour ne fut pas des plus reposant ! Commencer à s’occuper des enfants seules et surtout rendre des comptes au personnel médical était une véritable aventure. Je devais peser mes petits avant et après chaque tétée. En fonction de la variation de leur poids, il était nécessaire que j’aille voir les sages femmes afin qu’elles me donne du lait maternel en complément agrémenté d’un épaississant (une bien belle connerie cette poudre car étant moins digeste cela permet d’espacer les repas comme pour les biberons de lait artificiel). Et à chaque fois je devais noter les quantités et les poids sur un tableau dans ma chambre.

Petite anecdote sympa : mes fils devaient boire environ 50-60ml et alors qu’un soir le sein gauche était douloureux et au bord de l’explosion j’ai proposé à mon premier de boire un peu… il a bu pesque 100ml et a désengorgé mon sein ! Je n’étais pas peu fière de lui, de nous. Par conséquent, je ne suis pas sortie de ma chambre pour prévenir les sages femmes (complément inutile). J’ai constaté le lendemain qu’elles n’étaient pas très contentes de ne pas avoir été informées. J’ai surtout compris avec cet épisode qu’elles n’étaient surtout pas ravies que je m’obstine à allaiter et n’ont pas manqué de me rappeler que si je continuais, je fatiguerais inutilement mes enfants. Selon elles, quand j’allaitais un enfant, je devrais donner un biberon au second et inversement la fois d’après. Quoi de plus fatigant que d’alterner les deux méthodes ?

Le retour à la maison

Nous sommes rentrés dans notre foyer le 6 août 2016 matin. J’ai d’ailleurs bien cru qu’ils ne nous laisseraient pas repartir car ils ont absolument voulu repeser les enfants pour s’assurer que je les nourrissais correctement. S’ils n’avaient pas grossit par rapport à la veille, nous aurions dû reporter cette sortie tant attendue. Ce qu’ils ne comprennent pas et qu’ils ne comprendront jamais c’est que l’allaitement doit être étudié différemment de l’alimentation au lait artificiel. D’ailleurs, les courbes de croissance figurant dans les carnets de santé sont des courbes étudiées et réalisées pour les enfants nourris au lait artificiel. Pas étonnant qu’il existe des milliers d’aprioris sur l’allaitement si personne n’a les bonnes informations…

Cela n’a même pas entaché mon plaisir de sortir de cet établissement médical : nous étions enfin tous les quatre ! C’était une belle journée ensoleillée. Je me souviendrais toujours de cette toute première sortie en voiture. Nous étions fiers, nous étions émus, nous nous sentions légers avec un sourire jusqu’aux oreilles, mon amour et moi, d’avoir nos bébés installés dans leur cosy près de nous. Ce retour à la maison signait enfin le premier jour du reste de notre vie, le début de notre parentalité.

S’en suivirent alors les visites des proches qui n’avaient pas pu venir à l’hôpital (deux visites extérieures journalières autorisées par le CHU). Cette période a été quelque peu extenuante car gérer des jumeaux n’est pas simple et les allaiter en faisant face à l’opinion des membres de la famille et de l’entourage proche l’est encore moins.

J’ai dû par ailleurs, sur demande du pédiatre, faire appel à la PMI de mon quartier afin de suivre le poids de mes enfants. Ce rendez-vous à domicile fut l’un des pires de ma vie ! La professionnelle m’avait demandé de réveiller et d’obliger l’un de mes petits à boire un biberon toutes les heures car il ne prenait pas assez de poids. J’avais effectivement remarqué sa prise de poids insuffisante mais j’avais également un doute sur sa façon de téter… L’avantage d’avoir des jumeaux c’est que j’ai pu comparer les succions des deux bébés ! Je sentais que quelque chose n’allait pas, surtout que mon fils ne supportait de poser la tête que d’un seul côté. J’ai d’ailleurs évoqué notre imminente visite de contrôle chez un ostéopathe pour nos enfants, en vain. Selon elle, je me faisais des idées, il était évident qu’il fallait trouver une alternative à l’allaitement… sans oublier que j’allais m’épuiser, surtout avec des jumeaux : “Personnellement j’ai connu ça quand j’ai eu mon fils, au bout de quelques semaines je me suis rendue compte que l’allaitement n’était pas le bon choix. Il faut que vous l’acceptiez, c’est comme ça, certaines femmes ne peuvent pas allaiter et on ne sait pas pourquoi”. Découragée et désorientée à la suite de ce rendez-vous j’ai immédiatement contacté la personne qui m’avait épaulé au CHU. Cette dernière m’a rassuré et m’a prouvé que les propos de l’intervevante de la PMI n’avaient ni queue ni tête, que je devais continuer et surtout me faire confiance (les femmes ne pouvant réellement pas allaiter ne représentent qu’un très faible pourcentage et cela est dû à un problème physique spécifique). Elle m’a également mis en relation avec une conseillère en allaitement et portage disponible 7j/7 en cas d’urgence. En moins de 48h j’ai donc rencontré Clémence, une fabuleuse conseillère, qui a analysé les mises au sein et observé les déglutitions de mes bébés. Toutes ses analyses et conclusions étaient totalement l’inverse des propos de l’intervenante PMI. Qui croire me direz-vous ? Et bien j’ai fait le pari de n’écouter que mes enfants, mon conjoint, Clémence, la conseillère du CHU et moi-même. À nous 6, nous avons fait de cet allaitement l’aventure la plus extraordinaire de ma vie de maman.

La visite chez l’ostéopathe a confirmé mes doutes : les cervicales de mon enfant étaient bloquées suite à l’accouchement et l’os sur lequel la base de la langue est rattachée également. En 15 minutes les difficultés de succion de mon tout petit s’étaient envolées !

Se constituer un cocon et créer une “routine” confortable pour tous

Cette nouvelle étape, que représente le retour à notre domicile, est l’occasion de trouver nos marques et nos repères. Je pratiquais (et pratique toujours) l’allaitement à la demande : dès qu’un de mes fils pleurait je lui proposais le sein. Vous allez certainement penser qu’avec des jumeaux je devais être 24h/24 les seins à l’air, mais au final pas tant que ça car je répondais systématiquement à leurs besoins. Un bébé satisfait est un bébé calme et serein et pas forcément en demande continue. En effet, bien au delà de nourrir, le sein permet également de câliner, de réconforter et de rassurer. D’ailleurs mes petits n’ont jamais vraiment pleuré à l’occasion des vaccins car le fait de téter pendant la piqûre atténue considérablement la douleur.

Au delà du repas nutritif, l’allaitement représente un moment de bonheur et de douceur. Cela s’avère encore plus vrai avec la reprise du travail ! Les premiers jours ont été un peu durs mais les enfants ont la capacité impressionnante à s’adapter à toutes les situations. L’allaitement le soir est synonyme de retrouvailles chaleureuses : dès qu’ils entendent le son de ma voix, mes bébés se ruent sur moi à quatre pattes et soulèvent mon tee-shirt pour une longue tétée les yeux dans les yeux… Mon cœur est au bord de l’explosion quotidiennement !

Et les nuits dans tout ça ?

Nous nous sommes tournés rapidement vers le cododo “arrangé” : chaque enfant avait son propre lit dans sa chambre et j’avais installé un troisième lit ouvert sur un côté contre le mien. Je pouvais ainsi aller chercher un des bébés et le nourrir tout en dormant dans mon lit. Au réveil du second, je ramenais l’un pour recommencer l’opération avec l’autre. En grandissant cette méthode s’est avérée un peu compliquée : j’avais mal au dos et je réveillais facilement mon conjoint. Par la suite, le coucher est devenu très dur car dès qu’ils étaient dans leur lit, ils s’accrochaient aux barreaux et pleuraient à en vomir parfois leur repas. De plus câliner un enfant devant l’autre qui attendait son tour en pleurant devenait une épreuve délicate et sportive !

Après quelques recherches internet et échanges avec d’autres mamans sur les réseaux sociaux nous avons tenté une expérience qui n’a pas fait l’unanimité dans notre entourage : coucher nos enfants sur un matelas deux personnes à même le sol. Et bien je peux vous assurer que cet aménagement à révolutionner notre quotidien ! En effet, les couchers sont très agréables et mes nuits sont bien plus belles même avec encore des réveils. Il me suffit juste de me glisser sur le matelas avec mes enfants pour les câliner, leur chanter une berceuse, les allaiter simultanément et pouvoir me laisser tomber dans les bras de morphée entre eux si je suis trop exténuée. Le papa n’est donc plus réveillé la nuit quand je m’éclipse pour les rejoindre ou lorsque je remonte dans mon lit après la tétée. Je n’ai plus mal au dos et mes enfants peuvent se mouvoir dans leur lit sans se cogner sur les barreaux. Cette organisation leur permet également d’être plus proches, favorise leur motricité et complicité. Ils dorment souvent l’un près de l’autre et jouent toujours un peu avant de dormir… éclats de rire assurés ! Cette méthode a finalement convaincue certains proches récalcitrants témoins des bienfaits multiples apportés. N’ayez crainte, nous avons une caméra pour surveiller les petits en cas de bruit suspect. Cela nous permet également d’être les spectateurs de leurs progrès, comme les voir remonter d’eux-mêmes dans leur lit pour s’endormir après avoir joué quelques instants !

J’avoue que certains soirs restent durs, mais que faire contre les aléas habituels comme les poussées dentaires, les rhumes, etc.?! Les tétées illimitées sont toujours là pour apaiser les maux des petits et je ne changerais ça pour rien au monde !

Parce qu’il faut bien conclure à un moment donné

Je pourrais écrire encore et encore sur notre aventure lactée ainsi que notre mode de vie, mais cet article n’en finirait jamais ! Je tiens juste à vous encourager à faire le tri dans les propos des médecins et des proches. L’allaitement est un choix personnel qui se respecte et qui réussira si vous vous faites confiance et que vous écoutez les bonnes personnes ! Pour ma part il s’agit d’une expérience extraordinaire, un prolongement normal de la grossesse qui favorise considérablement le développement de l’enfant, de sa confiance en lui-même et de la construction de son autonomie (même si cela reste abstrait pour certains). L’allaitement a pris fin après 2 ans et 5mois

1 http://naitreetgrandir.com/fr/etape/0_12_mois/alimentation/fiche.aspx?doc=naitre-grandir-allaitement-maternel-avantage

2 http://www.parents.fr/Puericulture/Sa-premiere-annee/La-mise-en-place-de-l-allaitement

3   http://www.lllfrance.org

Retrouvez notre dossier complet sur l’allaitement jumeaux.

1 Comment
  1. Hyper émouvant ce témoignage, surtout à l’approche d’un accouchement et d’une nouvelle vie de maman de Jumeaux.
    J’espère avoir la même chance et volonté que vous.
    Ils me rendent déjà bien battante ces petits.

    Merci pour cette belle histoire

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