« Au moins tu sauras pourquoi tu pleures »

L’éducation peut se faire sans baffes ni fessée tel est le message de la campagne contre les « violences éducatives ordinaires », lancée mercredi par la Fondation pour l’enfance. Elle relance le débat entre partisans et adversaires de la fessée ou de la gifle comme « outil éducatif ».

Un spot choc, qui sera diffusé à partir de jeudi sur les chaînes nationales, met en scène une enfant de 8 ans recevant une claque de sa mère pour un verre renversé par maladresse. La grand-mère, qui assiste à la scène, demande alors « pardon » à sa fille, tandis que la petite fille pleure.

Retrouvez la vidéo ici

« C’est un film pour faire débat. J’aimerais que les parents que nous sommes se questionnent sur leur façon d’éduquer leurs enfants, sur l’utilité, les dangers et les risques de frapper un enfant. Est-ce que cela aide l’apprentissage, est-ce que ça va l’aider dans sa vie sociale future, est-ce que ça ne va pas engendrer de la violence ? », s’interroge le Dr Gilles Lazimi, médecin à Romainville (Seine-Saint-Denis) et coordinateur de la campagne.

Selon la Fondation, 28 pays ont déjà interdit ces « pratiques inefficaces et traumatisantes« . Depuis 2008, le Conseil de l’Europe recommande à ses Etats membres d’interdire ces violences ordinaires.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.

Du temps de nos parents la fessée était encore banalisée, les mœurs changent. N’avons nous pas entendu « au moins tu sauras pourquoi tu pleures ! » , « une bonne fessée çà n’a jamais fait de mal ». Que pensez vous de cette campagne ? Faut-il interdire les claques et les fessées ? Certains pensent qu’une fessée de manière exceptionnelle çà peut être utile ?  Quelles sont vos solutions pour gérer les grossesses bêtises et colères ?


3 Comments
  1. bonjour,

    à chacun sa solution on peut craquer parfois .
    aujourd’hui il existe des bouquins, des structures d’accueil, d’écoute, des médiateurs familiaux et des tas d’associations qui prône une éducation sans violence.je trouve ceci très constructif, même si de passer du virtuel au réel reste un vrai chalenge.il existe des ateliers de parents pour se mettre en situation et anticiper les passages délicats.j’ai participer à c e genre d’atelier et j’avoue que ça permet de mieux canaliser ses impulsions,de savoir ou on va de mieux gérer les tracas du quotidien.il faudrait que ces atelier soient plus répandu et gratuit, afin d’apporter de la crédulité à cette action en m^me temps que du soutien aux parents qui font le choix de la non violence.

  2. la petite chambre il la craigne et sa les traumatise autant kune fessé un enfant ki pren une tape sur les fesse par dessu sa couche na pa mal il se vexe c tout mais il comprend que ce kil a fai est mal lisoler nest pa une si=olution la il a un sentiment dabandon et le jour ou vou serez au supermarcher ou chez des ami il ni a pa forcement de petite chambre mes fille ont 9 mois jai mi une foi une tap douce a lune deu foi a lautre et maintenant kan je di non elle comprenne et une seconde apres elle rigole avec moi elle ne son pa traumatiser
    je pense que lisolement est bien plus traumatisant : pourquoi maman ma mi la seul je sui loin delle elle ne maime plus je sui plus pour les mettre au coin dan la meme piece que nous
    la chambre c pour les grand les ado enfin c mon opinion

  3. Ne vivant pas en France, j’ignorais cette campagne contre la violence à l’encontre des enfants. Je suis d’accord avec Boris Cyrulnik, un homme que j’admire vraiment, qu’il faut éviter de culpabiliser les parents qui ont une tâche difficile: élever et éduquer des enfants dans un monde où il n’y a plus de valeurs et repères clairs est une vraie gageure (qui peut d’ailleurs échouer malgré tout notre amour). Par contre, je suis persuadée que dans l’éducation, la violence est la pire des solutions. Elle n’est que l’expression de l’impuissance parentale et elle fait des ravages (nos sociétés sont trop violentes). Il faudrait donc éviter fessées et claques coûte que coûte. Que faire alors pour indiquer les limites que nos enfants dépassent de temps à autre (ils doivent les tester, non?). Ce que je pratique, c’est après leur avoir fermement signalé par oral que je n’acceptais pas un comportement, j’éloigne celui qui ne veut pas comprendre ou qui récidive. Je l’installe alors dans une petite chambre à part, pour qu’il/elle réfléchisse à ce qu’il/elle a fait pendant au maximum quelques minutes. Cela ne se passe que très rarement: ils craignent la petite chambre et je n’ai heureusement pas (encore) trop de problèmes de discipline.

Leave a Reply

Your email address will not be published.

Tourisme en famille
Ils parlent de nous Ils parlent de nous

Nos articles sont rédigés en collaboration avec des marques ou des partenaires. Il s’agit de contenu sponsorisé #publicité. Nous restons parfaitement objectif sur notre choix rédactionnel, parfaitement critiques sur les produits ou destinations testées  mais cela nous permet de continuer à faire vivre ce magazine et à vous apporter gratuitement du contenu de qualité.

Avis parents de jumeauxAvis parents de jumeaux