Petits bobos et grands remèdes

Bleus, bosses, écorchures…un enfant, deux, des jumeaux, des multiples il faut se préparer et savoir réagir. Etre efficace et rassurant ! Voici quelques petits trucs à garder dans un coin de sa tête et à utiliser en cas de besoin !

Petite plaie, écorchure

  • Laver à l’eau et au savon, puis désinfecter avec une solution antibactérienne à la chlorhexidine qui ne pique pas, type Diaseptyl (en spray pour sa simplicité d’utilisation) ou le toujours efficace Dakin.
  • En cas de saignement : bandelette type Steri-strip pour rapprocher les berges de la plaie.
  • Pour protéger la plaie ou le Steri-strip : pansement enfants protecteur à décorer type Urgo, Tricosteril, Nexcare ou qui résiste à l’eau. Laisser en place 24 à 48 heures. En cas de petite plaie sur le bout du doigt : maintenir le pansement au moyen d’un bandage type Surgifix ou Finger Bob, la « poupée » évitera que le pansement ne s’enlève ou que l’enfant ne l’arrache. Éviter de trop serrer le pansement en faisant le tour du doigt.

Bleu, bosse

  • Pour limiter hématome et douleur : crème ou granules homéopathiques à base d’Arnica à associer avec des granules d’Apis mellifica, contre l’oedème.Ne pas mettre la glace ou les glaçons directement sur la peau, mais emballés dans un tissu (torchon, gant de toilette…).
    On peut également employer des poches de glace ou des sprays de froid instantané vendus en pharmacie.
  • Ne pas laisser en place plus de 5-10 minutes. Doigt coincé et choc de l’ongle
  • Passer le doigt sous l’eau froide durant 5 minutes. En cas de lésion de l’ongle avec hématome : solution antiseptique et Arnica. Laisser à l’air et surveiller ; la lésion doit s’améliorer dans les heures qui suivent. Pour évacuer la petite poche de sang, on peut la percer avec une aiguille stérile – vendues soit seules en boîte, soit sur des seringues montées –, ce qui permet de soulager la douleur plus rapidement.
  • Application d’arnica, sauf si la plaie saigne. Dans ce cas, il faut appliquer une autre pommade, jamais de l’arnica. Demander au pharmacien.
  • Sans perte de connaissance, surveiller le comportement pendant 36 heures.
  • Si anomalie, consultation en urgence. Avec perte de connaissances ou vomissements, appeler le SMUR. Position sur le côté en position latérale de sécurité, bouche ouverte dirigée vers le sol.

Petite brûlure

  • Passer sous l’eau froide (15°C pendant 15-20 minutes), nettoyer et désinfecter (chlorhexidine), appliquer une crème antiseptique et cicatrisante (Flammazine, en couche épaisse), recouvrir d’un tulle gras et entourer d’un bandage. Si cloques dans les 48 heures, la brûlure est du 2e degré consulter un médecin.

Nez qui saigne

  • Comprimer la narine qui saigne pendant au moins 2-3 minutes ou appliquer un glaçon sur l’arête du nez. Si les saignements durent, on peut introduire dans la narine qui saigne une compresse hémostatique type Coalgan, Bloxang. Ne pas renverser la tête de l’enfant en arrière pour arrêter le saignement car cela fait déglutir le sang.

Les ampoules

  • Percer l’ampoule avec une aiguille désinfectée à l’alcool à 90°, sur laquelle est passé un fil.
  • Laisser le fil en place, afin que le liquide s’évacue progressivement.
  • Appliquer un pansement contenant un gel hydrocolloïde durant 28 heures pour favoriser la cicatrisation.
  • Ne jamais enlever la peau.

Si l’enfant a mal

• Lui donner du paracétamol. Sans oublier la sucrerie et le bisou qui sauront lui faire oublier la douleur grâce à la sécrétion d’endorphines. Attention au sucre chez les enfants diabétiques ou en surpoids ! Enfin, ne jamais s’affoler, afin d’éviter notamment le spasme du sanglot lorsque l’enfant bloque sa respiration par réflexe lorsqu’il a peur ou mal ou lorsqu’il est en colère, pouvant conduire à un évanouissement !

Les échardes

  • Otez l’écharde avec une pince à épiler désinfectée à l’alcool à 90°. Désinfecter. Si impossible, demander au médecin, ne pas s’acharner sur la plaie! Ne jamais laisser l’écharde en place.

Piqûres et morsures

  • Les piqûres et morsures sont rarement dangereuses mais cela dépend de la localisation et surtout si la personne est ou non allergique au venin de l’insecte. La douleur initiale est souvent suivie d’un gonflement. Bref, les piqûres et morsures nous empoisonnent l’existence sauf si les précautions nécessaires ont été prises.
  • Piqûres d’insectes : Vous pouvez appliquer une crème contre les démangeaisons. Si l’insecte vous a laissé son dard (seules les abeilles perdent leur aiguillon), retirez-le délicatement (pour éviter de le casser) avec une pince à épiler, préalablement désinfectée avec de l’alcool à 70°. Si la piqûre est localisée dans la bouche ou l’arrière-gorge, s’il y a risque d’étouffement, si la personne présente des signes allergiques (gonflement, douleurs intenses) appelez immédiatement le 100.
  • Piqûres d’abeille et de guêpe : Ne pas les prendre à la légère ! La piqûre d’abeille ou de guêpe est rarement dangereuse mais cela dépend de la localisation de la piqûre et surtout si la personne est ou non allergique au venin de l’insecte.
  • La guêpe, l’abeille ou le frelon font partie de la classe des insectes hyménoptères. Tous ces insectes possèdent au bout de leur abdomen un dard relié à une glande contenant du venin. Ceci constitue pour l’insecte un moyen de défense efficace contre les agresseurs. Pour l’homme, la piqûre peut s’avérer dangereuse suivant l’endroit de la piqûre où en raison d’une allergie au venin. Quelle que soit la zone de la peau qui a subi la piqûre, elle provoque un gonflement plus ou moins important ainsi qu’une réaction douloureuse qui peut durer quelques heures. La première mesure est d’enlever le dard et le sac à venin qui y est accroché en passant une lame d’un couteau parallèlement à la peau. Des systèmes utilisant une pompe aspirante sont également efficaces.
  • Réactions en chaîne Le gonflement sera plus important s’il se produit sur des tissus mous comme la paupière. Il peut arriver que l’insecte soit ingéré, voire inhalé. Il s’agit dans tous les cas d’une urgence médicale. Il faut prévenir les secours sans tarder car le gonflement peut obstruer le passage de l’air et entraîner la mort par suffocation.
  • En dehors de ce contexte dramatique, la piqûre d’un hyménoptère de chez nous n’est pas dangereuse en soi. Bien sûr, plus le nombre de piqûres sera important, plus la réaction sera grave mais il en faudrait plusieurs centaines avant de provoquer une réaction fatale chez l’homme. Cependant, une seule piqûre peut être dangereuse chez une personne allergique au venin. Pour devenir allergique, une personne donnée doit avoir été piquée au moins une fois dans sa vie. Ce n’est qu’à la deuxième piqûre que se déclenchera une réaction allergique.
  • Suivant l’importance de la réaction, on fera appel ou non à son médecin traitant ou au service d’urgences. Le choc anaphylactique réclame, bien entendu, une prise en charge rapide. Toute personne se sachant allergique au venin d’hyménoptère devrait posséder sur elle une trousse de première urgence, connaître les gestes à poser. Il est possible et même très efficace de se faire désensibiliser. Des centres spécialisés existent partout dans le pays. Demandez conseils à votre médecin traitant !

Sources : www.lepharmacien.fr et http://magie.alliance-magique.com/ www.jumeauxandco.com

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